Jour 11 : Reykjavik - Skogar
La nature dans toute sa force

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Carte jour 11
Distance : 300 km
villes principales :

C'est avec pas mal de regrets que je quitte Reykjavik ce matin, car je n'est pas pu visiter la ville hier à cause de la tempête. Je ne peux pas me permettre de retarder mon itinéraire, le bateau ne m'attendra pas pour le retour. Je reprends donc la route. Le vent est toujours assez fort, mais au fur et à mesure que je m'enfonce dans les terres, cela se calme, mais pour laisser place à la pluie. Ma prmeière direction ce matin est le parc national du Þingvellir. Il s'agit ni plus ni moins que l'un des plus beau site de l'Islande, classé au pratimoine mondial de l'Unesco. Il s'agit d'une réserve naturelle au bord d'un lac. Au bord de ce lac se tenait la première assemblée nationale et démocratique du monde, le conseil de hommes libres, l'Althing, vers l'an 900. C'est l'un des lieux les plus symboliques du pays et qui a vu la proclamation de l'indépendance et de la république en 1945. L'assemblée se tenait au milieu d'une faille volcanique près du lac, lieu de rencontre entre les plaques tectoniques européenne et américaine. L'endroit est assez touristique, et très joli, malgrès le ciel bouché par les nuages.
Ma prochaine étape est Geysir et ses geysers. Pour m'y rendre, je tente de passer par une piste (n°385), et pour une fois je parviens à faire la traversée au milieu des ornières et des nids de poule. J'arrive donc à Geysir, autre lieu touristique par excellence. Un endroit unique à voir ce geyser ! En fait ce site est un champ de mares d'eau chaude souffrée situées sur couloir de remontées de lave. Sous la pression souterraine et la chaleur, la mare d'eau est propulsée en l'air sous forme de colonne d'eau ou de vapeur, à intervalle irrégulier. En réalité il n'y a qu'un seul geyser en activité, Strokkur, celui s'apellant Geisir étant maintenant inactif. Je m'amuse à essayer de prendre Strokkur en photo et à le filmer en cours d'éruption, mais ce n'est pas évident.
L'étape suivante se situe à quelques kilomètres de là, Gullfoss. Il est assez difficile de déscrire la puissance de cette chute d'eau. Bien qu'elle ne fasse "que" 32m de hauteur, son débit est d'une puisance incroyable qui fait jaillir un immense nuage d'embrunts. Elle se jette ensuite dans un étroit canyon de 2.5km de long par une chute de 70m. On a l'impression qu'elle se perd dans les entrailles de la terre. Le bruit y est assourdissant. Un petit sentier permet de s'approcher très près de ce phénomène colossal. Sur le parking j'ai la surprise de croiser un couple de francais, eux aussi surpris de rencontrer un francais ici et encore plus surpris de le voir en moto !
Je finis tout de même par quitter le site et je prend la direction du Sud afin de rejoindre la route n°1 et poursuivre par la côte. Je finis par arriver à Selfoss où je dois m'arrêter pour faire le plein dans une station service. En quittant celle-ci j'ai la grande surprise de croiser le couple de motards allemands que j'avais quitté quelques jours plutôt à Egilsstaðir au Nord-Est de l'île. Nous nous saluons, eux poursuivant vers Reykjavik. Je poursuis donc mon tour de l'île par la route principale qui longe la côte. Le vent est toujours très violent, mais aujourd'hui il est possible d'avancer.
Peu avant d'arriver à ma destination de la journée, Skogar, des trombes d'eau s'abattent sur moi et me transforment en serpière. J'arrive à l'hotel trempé jusqu'aux os ! Ici le sleeping-bag accomodation consiste en un simple matelas dans un gymnase. C'est spartiate, mais au moins je suis au sec et j'ai de la place pour sècher mes affaires. Skogar est tellement petit et éloigné de tout que je n'ai pas d'autre choix que d'aller au restaurant de l'hotel. Avant de m'y rendre j'avais discuté avec un autre touriste, qui m'avait averti du prix du repas, assez prohibitf, mais je n'ai pas le choix. Au moins le buffet est à volonté et je ne m'en prive pas. Dans cet hôtel j'ai la surprise de rencontrer à nouveau le couple de francais que j'avais croisé à Gullfoss, c'est l'ocassion de passer la soirée à discuter avec eux et d'échanger nos impressions sur l'Islande. Comme les autres soirs je tombe littérallement de fatigue sur mon matelas et je sombre dans un sommeil lourd. Hier la nature m'avait montré sa violence avec la tempête, aujourd'hui c'est une autre facette, plus créatrice et étrange, unique et puissante avec des lacs, des geysers, et des chutes d'eau incroyables... Que me réservera demain ?


Le lac de Þingvellir.


Le site historique au bord de la rivière qui alimente le lac.


La faille vue d'en haut.


Le creux de la faille avec les 2 murs de pierre.


Le lieu de rassemblement près de la rivière.


En quittant le lac, au milieu des nuages, de la pluie et du desert...


La piste et ses nids de poule.


Un panneau que l'on rencontre très souvent et qui reflète bien la réalité des routes "montagnes russes" islandaises.


Le site de Geysir et ses mares bouillinnantes.


Une des mares.


Le chaudron de Strokkur...


... près à exploser, avec sa vapeur.


Strokkur en action !


Geysir d'où ne s'échappe plus que de la vapeur.


Le réveil de Strokkur.


Strokkur capturé avec une vidéo.


Petit Geysir deviendra grand ?!


L'impressionnate Gullfoss.


Un débit et une puissance incroyable...


... qui se jetent dans un immense canyon...


... dans un nuage d'embrunts.


Une vue d'ensemble de Gullfoss


Un chute plus calme (Búðafoss ?).

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