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Dernier jour de voyage, mais sans moto, j'ai donc fait mon retour en train (merci le TGV Est !). Je passe
sur les petites galères du retour, pas tres intéressantes.
Ce voyage dingue est donc terminé. J'ai du mal a réaliser l'ampleur de celui-ci, même
si je sais que c'est un truc de fou. J'aurais parcouru près de 12000km, traversé 13 pays,
de l'Est a 2 pas de l'Ukraine, puis jusqu'au Cap Nord.
Des moments incroyables, des grosses galères, un dépaysement complet, des sensations qui restent gravées
au plus profond de soi...
Milles et unes images se bousculent encore dans la tête: La beauté de Wien, de Budapest et son air soviétique,
la pauvreté de la Roumanie, la rudesse de la Pologne, le calme de la Finlande...
Comment ne pas penser a des lieux incroyables comme les églises orthodoxes, le lac Inari, le Cap Nord...
Le retour au quotidien est assez dur, étrange, iréel et cette envie de repartir à nouveau à la decouverte,
toujours cette envie de voir ce qui peut se cacher au de là de cette colline au loin...
Mais un bout d'histoire reste encore a écrire...
Suzette ressucitera-t-elle...
A suivre...
Apres bien des doutes et des interrogations, le diagnostic sur la santé de Suzette tombe en Septembre, après
son rapatriement chez un concessionnaire Suzuki a Strasbourg : Moteur serré, c'est de la soupe à la soupape,
de la limaille à l'interieur. L'avenir semble désespéré pour ma monture...
Ma seule chance, trouver un autre moteur pour remplacer celui-ci.
Avec beaucoup de chance et d'aide (merci Seb !), je finis par en trouver un avec très
peu de kilometres (environ 2000!) et qui peut être livré chez le concessionnaire.
Celui-ci accepte de me le monter. Mi-Octobre le montage est terminé. Je repars donc
direction Strasbourg, à nouveau par le train, retrouver mon pti twin. Avec pas mal d'émotion je le retrouve
alors que je l'avais laissé à l'abandon chez un garagiste en Allemagne, avec plus aucun espoir de le revoir.
Premier tour de clé, démarreur, et le son renait, le sourire se reforme sur mon visage.
Les premiers tours de roues se font prudement, puis tout revient comme si rien n'avait changé.
Il me reste encore a terminer mon periple et a rentrer chez moi. Ce sera chose faite le lendemain
avec une traversée des vosges mémorable, sous la neige, le froid, le vent et le verglas.
Suzette finit donc par rentrer à la maison et ce voyage, ou plutôt aventure, incroyable se termine finalement pas si mal...
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