Jour 8 : Dubrovnik - Šibenik
Petits désagréments

Il nous faut déjà entamer la route du retour et repartir vers le Nord. C'est donc reparti pour un tour dans les virolos de la côte, toujours aussi agréables à parcourir.

De retour dans la vallée de la Neretva, unp eu agacé par l'allure pachidermique des véhicules nous grillons un peu les lignes blanches. Malheur à nous, deux policiers sont à l'affut et sont décider à rentabiliser leur journée. La Ducati étant devant à ce moment, moi juste en retrait, tout est pour Chris, une jolie amende bien salée, payable imédiatement en cash (le montant bizarrement passe du double au simple). Vu l'air peu engageant et la mauvaise volonté manifeste, pas d'autres choix que de s'executer. Je passe sur les cris d'un des policiers qui me voit emprunter un sens interdit sur 2 mètres pour faire un demi tour avec la moto. Peu de temps après nous avoir arrêté, c'est au tour d'un camping car francais d'y avoir droit, c'est la deuxième fois de leur voyage que cela leur arrive. Vue l'attitude et les méthodes de ces policiers, il n'y a qu'un pas à penser à un raquet organisé des touristes... Nous repartons... Pour gagner un peu de temps sur le parcours, nous decidons de prendre un partie d'autoroute, d'après les panneaux elle ne semble pas loin. En effet elle n'est pas loin mais ce sera pour dans quelques années ! Elle n'est pas encore terminée, nous navigons donc dans l'arrière pays avec dans les vallées le tracé de l'autoroute en construction.

De retour dans Split pour rechercher un oublie, que nous ne retrouverons pas à la Guesthouse où nous étions, nous repartons, moi devant. Quelques mètres à peine et je me rend compte dans le retro que la Ducati vient de chuter. Demi tour en catastrophe, ouf rien de mal ! Une tentative freinage pour éviter un type qui deboite de son stationnement qui se solde par une glissade. Le type essaye de s'excuser comme il peut. Heureusement rien de grave, hormis la pédale de frein qui n'est plus qu'un souvenir. Un autre type qui s'est lui aussi arrêté me propose d'aller chez un ami à lui pas loin d'ici qui connait peut etre où aller faire réparer cela. Je le suis jusqu'au petit magasin de motos de son ami. Il tente d'appeler le concessionaire Ducati du coin, impossible d'avoir la pièce avant une semaine. Il refléchi un peu et contacte des amis à lui qui bricolent des bécanes. Ils les prévient de notre arrivé et indique la route pour y aller au type qui m'accompagne. Le temps de rejoindre la Ducati et sa pilote de nouveau sur pied et nous partons dans la banlieu de Split. Une fois arrivés dans le petit garage, nous tombons sur un roi de la bricole qui demonte en un rien de temps la pédale, commence à la bricoler, voir à la fignoler, et hop voici la Ducait comme neuve. Il part faire un tour d'essai avec pour s'assurer que tout va bien. Impecable ! On le remercie énormément de sa réparation et de sa disponibilité. Et oui la solidarité motarde existe encore, même à l'étranger!

Nous reprenons la route en continuant long de la côte. Pas trop le temps d'apprécier car les petits désagréments à Split nous ont pas mal retardé. Nous arrivons en fin de journée à Skradin, aux portes du parc de Krka, un petit village perdu dans la nature. Le soir rien d'autre àfaire que de savourer un repas tranquille au frais, la plupart des habitants sont devant leurs écrans de TV, il y a la finale de la coupe nationale de foot.

Une petite journée qui s'annoncait calme, mais finalement mouvementée par une bonnne frayeur,mais qui se termine bien, heureusement. Demain dernière étape en Croatie, déjà...