Honda CB 500

Honda CB 500

Toute première moto acquise juste après mon permis en 2001. C'est LA moto du débutant, facile, mais increvable et bonne à tout faire, surtout du kilomètre. Petit bi cylindre qui sait se montrer généreux en sensations, toutes proportions gardées bien sur. Une moto qui tient super bien le pavé, et pour le modèle que j'avais (année 2000), frein à disque à l'arrière, très largement mieux que le traditionnel tambour des précédents modèles. Très facile d'entretient et peu couteuse, plutot confortable, que demander de plus!
Avec seulement 6000km au compteur au départ, je l'ai revendua avec plus de 54000km au compteur, seulement 3 ans plus tard!
D'excellent souvenirs:


Parlons un peu de fiabilité et ennuis techniques. Et bien il faut dire que le CB500 est fidèle à sa réputation d'être indestructible! Absolument aucune panne! Ok le kilmétrage a été plus que modeste, mais vraiment rien à part une très grosse gamelle avec (aqua planning...).

Suzuki 650 SVS

Suzuki 650 SVS

Seconde moto qui succède à mon bon vieux CB500, toujours un bi cilyndre, mais cette fois ci en V avec cette excellente 650cm3 de Suzuki. Petit roadster sportif qui au premier abord n'est pas fait pour voyager. Mais il ne faut pas s'y fier, et avec beaucoup de motivation et de passion on peut aller loin, très loin ! Petit twin nerveux, super agréable pour taquiner les virages, qui montre par contre vite ses limites quand la route se dégrade. Freinage un peu limite parfois, on est loin de la qualité sur ce point avec la moto suivante (1200GS)
Il s'agit ici du modèle de 2003, la première série à injection. Pas mal de modifications apportées dessus au fil des années:

Coté entretient, pas grand chose à dire à part que la vidange tout les 6000km c'est un peu barbant. Il y a eu quelques oublis en cours de voyage, mais pas de problème à signaler de ce coté.
Elle totalise à ce jour un impressionant 145000km! Toujours aussi vaillante! Evidement tout n'est pas d'origine avec un tel kilométrage: Il s'agit du second bloc moteur, le premier ayant rendu l'âme vers 100000km suite à la rupture de la chaine distribution. Ensuite on peut rajouter la réfection totale de la suspension avant vers 130000km, puis changement complet du faisceau électrique.
Je ne compte plus les souvenirs incroyables, les voyages extraordinaires, le nombres d'heure et de kilomètres passés avec, s'est devenu comme une seconde partie de moi, je n'ai jamais pu m'en séparé, et je ne le souhaite vraiment pas:


Là aussi abordons le sujet de la fiabilité. Vraiment pas grand chose à dire, les japonaises font honneur à leur réputation, si c'est entretenu réglièrement et correctement, rien à redire. Bon il faut dire que sur ce point, avec certaines virées les révisions tout les 6000km tel que préconisé par le constructeur passaient facilement parfois à tout les 12000km. Il faut quand meme signalé une casse moteur à environ 100000km (voir le Tour d'Europe 2007), suite à aux tendeurs de la chaine de distribution qui ont rendu l'ame. Ceci aurait pu être évité si j'avais trouvé un concessionnaire à temps pour faire la réparation. Hormis cela, à signaler des avaries du au grand age de la monture: Réffection complete de la fourche avant vers 130000km, suivi ensuite du faisceau électrique qui était rongé de partout par la corrosion que j'ai du changer. A part cela tout tourne absolument rond et sans problème!
Malheuresement suite à un accident en 2015, mon brave SV n'est plus de ce monde, après 156000km de bons et loyaux services, une page de mon histoire s'est tournée...

BMW R1200GS

BMW R1200GS

Pour tout baroudeur, la GS est le Graal, un engin mythique. Je me suis donc décidé en 2009 à franchir le pas et j'ai fini par l'acheter. Une très bonne occasion de 18000km, (prix neuf plutot prohibitif!), avec le minimum d'option syndicale de chez BMW, à savoir ABS, poignées chauffantes et les valises Vario, qui m'ont été volées 3 ans après :/ Que dire de cette moto, si ce n'est qu'elle est fidèle à sa réputation. De premier abord impressionante de gabarit et de poid, mais un vrai velo dès qu'elle roule. Et quand elle roule, quel bonheur d'avaler les kilomètres: confort de conduite, moteur certes linéaire, mais toujours disponible, tenue de route parfaite, pet importe la route et son état, freinage magistral, c'est LA moto pour rouleur, un bonheur. Par contre il faut avouer qu'en milieu urbain hostile (comprendre, en région parisienne), ce n'est pas ce qu'il ya de mieux pour se faufiler. Elle totalise à ce jour 110000km, pas mal de route parcouru avec, même s'il y a moins de voyages qu'avec le SV:


Passons aussi le GS sur le test de robustesse et fiabilité. Là il faut dire que la fiabilité germanique en prend un coup, surtout la partie electrique de la bête, encore plus au regard de son prix et de sa réputation! Tout commence très rapidement vers 20000km, l'alarme est HS. Bon passons... 50000km environ, fin des clignotants, ou plus exactement des contacteurs dans les commodos qui prennent tellement la corrosion qui ne sont plus de vagues accessoires... 70000km, boitier CDI qui tourne plus rond, à changer... Dernière surprise (110000km), les contacteurs du Neuman qui ne font plus leur office, résultat, plus de contact et donc de démarrage (bon je ne dis rien sur le jeu d'enfant pour la démarrer sans contact Neuman, sans clé...). Je passe aussi sous silence le nombre d'ampoule de l'optique qu'il faut changer et la baisse de tension sur l'éclairage dès que l'on freine (merci l'assistance electrique au freinage, mais la premiere fois de nuit en approche de virage, ca surprend...) Alors oui le moteur est increvable, c'est une moto fantastique pour rouler, mais toute la partie electrique, non merci, c'est pas au niveau, surtout quand on prétend être la baroudeuse rèvée du bout du monde. Et quand je vois toute la surenchère electronique du dernier modèle (2013), je passe mon chemin, je m'orienterais plus à l'avenir vers les anciens 1150, certe rustiques, mais plus fiables sur certains points.
Ma mauvaise série de fin 2015 aura eu aussi raison du GS que j'ai du abandonner après 154000km...

Yamaha XT 600

Yamaha XT 600

Retour à l'essentiel et dans le temps avec cette 600XT, un modèle mythique, voir historique. Il s'agit du premier modèle à démarreur électrique, un 3TB de 1991. Peu de kilométrage vu l'age de la moto, 31000km. Une moto qui n'avait pas servi depuis plusieurs années et qui dormait au fond d'un jardin. Un peu de travail pour la remettre en route et la rendre apte au roulage, et la voila ressucitée. Fini le twin nerveux du SV ou le flat increvable de la BM, place au mono généreux. Un mono cylindre assez sympa, ronfleur et joueur modeste (43ch max!). Une partie cycle ultra légère, un peu élastique, mais sympathique une fois qu'on s'y habitue. Une moto rustique, sans fioriture: Entretient ultra simple, 5 vitesses, pas de compte tour, ni d'indicateur de vitesse, réserve manuelle, pas d'ABS, pas de protection ou carrenage. Le minimum syndical, point barre et le retour du plaisir. Il y a pas mal de chose a retaper dessus, je créerais une page spéciale pour la partie restauration, à suivre ;) Maintenant reste plus qu'à y rajouter quelques kilomètres et des plaisirs de route!
Quelques liens sur ce site avec le XT:

Honda 1000 CRF (Africa Twin)

Honda Africa Twin

Après quelques années passées avec le bon vieux XT (qui reste toujours dans l'écurie!), j'avais forcement envie d'avoir une moto plus confortable et plus vaillante. Malheureusement la course à l'electronique et à la puissance des nouveaux modèles allaient diamétralement à l'opposé de mes attentes, jusqu'à ce qu'Honda entende cette partie des motards sourd à cette inflation de gadgets, de puissance et de prix et sorte une version revisitée de la mythique Africa Twin. De conception moderne, mais restant sur des bases simples et éprouvées, le premier modèle est lancé en 2016, puis remanié légerement en 2018. Conception moderne car on retrouve bien evidement de l'electronique (Merci les normes Euro & co), pour l'injection et reglage du "traction control". par contre pas de panoplie de cartographie moteur, la cartographie c'est à vous de la faire! Et oui l'important c'est d'abord le pilote et son pilotage. Donc pas d'assistance en tout genre (suspension,etc.) hormis ce traction control, débraillable, et l'ABS désormais obligatoire, mais débrayable lui aussi pour celui qui veut s'amuser hors route. Des bases simples et saines avec une partie cycle lègere et dynamique, un poid parfaitement réparti qui se fait oublier (plus lègere qu'une bavaroise, cela va s'en dire...). Coté moteur, c'est du Honda, donc il ne faut pas s'attendre à une expressivité flamboyante, mais il faut parfaitement son travail, toujours disponible, même à très bas régime, et très honnètement 1000cm3 c'est largement suffisant pour se faire plaisir. Coté boite de vitesse, j'ai choisi la version mécanique, n'étant pas adepte du tout des automatiques. J'ai donc craqué début 2018 pour un modèle d'essai de fin 2017, "bradé" pour cause d'arrivée du modèle 2018, avec à peine 100km au compteur. Seul option dessus, la béquille centrale pour faciliter l'entretient. De mon coté j'y ai rajouté pare carters et bagagerie SW Motech. Rien à redire dessus, très bonne qualité et très facile à monter.
Excellente et très agréable moto à rouler, une avaleuse de kilomètres, simple et facile, qui fait ce qu'un baroudeur lui demande, c'est à dire rouler en sérénité, en apportant du plaisir quand il faut. Oui je suis tombé sous le charme!

Comparatif

Modèle Honda CB500 Suzuki 650 SVS BMW R1200GS Yamaha 600XT Honda 1000 CRF
Année 2000 2003 2005 1991 2017
Date Achat 02/2001 02/2004 04/2009 03/2016 03/2018
Date Vente 03/2004 09/2015 12/2015 N.C. N.C.
Kilométrage 54000km 156300km 154000km 39850km 4500km
Moteur 500cm3
Bi cylindre en ligne
650cm3
Bi cylindre en V
1200cm3
Bi cylindre à plat
600cm3
Mono cylindre
1000cm3
Bi cylindre en ligne
Puissance 58ch 74ch 100ch 43ch 94ch
Poids à sec 172kg 169kg 199kg 138kg 208kg
Réservoir 18l 16l 20l 12l 19l