Jour 5 : Wien - Budapest
Toujours plus à l'Est, la Hongrie

Pas besoin de partir trop tôt ce matin, peu de route sépare Budapest et Wien. Peu avant la frontière où s'entasse une file interminable de poids lourds attendant de passer, je dois m'arrêter pour me procurer la vignette pour les autoroutes hongroises. Une fois cette formalité accomplie, les kilomètres sont assez facilement et rapidement avalés, au milieu de vastes plaines et champs et sous une chaleur qui devient de plus enplsu difficile à supporter. A l'entrée de Budapest je tombe sur un pseudo point d'information touristique, en fait une fille qui vend des plans de la ville avec les principaux hotels. Elle accepte de me monter où se situe approximativement l'auberge, cela me suffit pour m'orienter. Après avoir bien mariné sous la chaleur écrasante et les embouteillages (merci le cuir !) je trouve mon auberge, dans un quartier aux immeubles en ruines (en fait l'ancienghetto juif de la ville) jouxtant certaines bouches de metro assez peu recommandables. L'auberges est entourée d'immeubles aux facades noircies, soit à l'abandon, soit habités. Parfois il ne reste plus que les facades, l'intérieur n'est qu'un terrain vague qui sert de parking, payant bien sur. J'arrive à garer la moto dans un endroit discret cela m'évite de passer par les prix exhorbitants des parkings proposés.

Je file ensuite en ville où j'ai du mal à m'orienter. Je tombe sur le très beau batiment du parlement un peu par hasard. Je traine sur cette partie de la rive du Danube qui correspond à Pesta, au milieu des batiments noircis, parfois austères et issus du gigantisme soviétique. La journée s'achève, la chaleur devient plus supportable avec la tombée de la nuit.

Demain je tenterais de rejoindre le musée des statues soviétiques et visiter l'autre partie de la ville, Buda. Premières impression pour cette ville : elle reste très marquée par l'ère communiste, mais il y a aussi une influence slave indéniable, mais aussi l'impression d'un passé glorieux qui semble laissé à l'abandon, ce n'est pas un priorité pour les habitants. Ici il faut d'abord vivre et s'en sortir.