Jour 10 : Bastia - Mende
Sur le continent, en passant par les Cevennes

Distance : 590km
Villes principales :
- Bastia
- Savona
- San Remo/Ventimiglia
- Nice
- Cannes
- Aix en Provence
- Salon de Provence
- Arles
- Nîmes
- Ales
- Florac
- Mende
Départ très matinal, pas le temps d'attraper le petit déjeuner, il faut que je sois sur le port pour l'embarquement.
Je prend le premier
bateau en partance de Bastia, destination Savona en Italie. Quelques motards patientent aussi comme moi sur les quais,
bien moins que pour le départ et essentiellement des allemands. La bateau arrive puis c'est le
signal de l'embarquement. L'arrimage de la moto est
toujours aussi anecdotique. Je monte sur les ponts pour avoir une dernière vue de la Corse et de
Bastia qui s'éloignent progressivement, la bateau ne tarde pas à prendre la pleine mer. La traversée se fait
sans encombre sous un soleil de plomb, moi je somnole un moment dans un fauteuil.
Le débarquement se fait sans problème à Savona, bienvenu en Italie ! La chaleur sur le béton des quais me fait littérallement
cuire sur place. Je pars donc rapidement, de toutes façons j'ai beaucoup de route à faire et il est déjà 13h. J'ai bien
du mal à trouver ma direction. Je laisse tomber la route côtière que je n'arrive
pas à trouver, je n'aurais pas le temps de faire de tourisme. Je prend donc l'autoroute. Celle-ci est très impressionante,
un enchainement sur plus de 100km de tunnels et
de viaducs qui enjambent les vallées et traversent les montagnes avec en toile de fond le bleu de la Méditerrannée .
Le prix au péage est lui aussi impressionnant. Arrivé en France, rien de bien interressant, c'est de l'autoroute là aussi
qui m'attend, avec un vent assez fort et
désagréable.
Je suis ainsi le ruban d'asphalte jusqu'à Nimes, puis je bifurque vers le Nord, vers Ales.
Je penètre ensuite dans les Cévènnes, vers FLorac, et je poursuis juqu'à Mendes, en quête d'un hébergement. La région est
superbe et en plus c'est un terrain de jeu pour motard exceptionnel: Des courbes à plus soif sur des routes
quasi désertes et parfaites. Malheureusement il se fait tard, le soleil commence
a se coucher derrière les monts des Cévènnes, la fatigue se fait de plus en plus sentir, l'enchainement
des virages se fait un peu poussif maintenant. A mon arrivée
à Mendes je suis exténué, mais incroyablement heureux et surpris d'avoir découvert un si beau terrain de jeu.
A retenir pour revenir une autre fois et pour en profiter beaucoup plus...